La tranquillité à la maison peut souvent être perturbée par des bruits provenant des murs mitoyens. Pour améliorer l’isolation phonique, pensez à bien choisir les bons matériaux. Alors que les options classiques comme la laine de roche et le plâtre sont bien connues, certaines alternatives moins courantes méritent d’être considérées.
Le liège expansé, par exemple, offre une excellente isolation acoustique tout en étant écologique. De même, les panneaux en fibres de bois compressées se révèlent être des barrières sonores efficaces. Ces matériaux inusités, bien que moins populaires, sont des solutions précieuses pour ceux qui cherchent à créer un environnement domestique paisible.
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Plan de l'article
Les avantages de l’isolation phonique pour un mur mitoyen
Le bruit est l’une des principales sources de nuisances pour les habitants de logements collectifs. Effectivement, que ce soit dans les constructions anciennes ou plus récentes, les bruits aériens intérieurs, extérieurs, d’impact, ou des équipements peuvent rapidement devenir insupportables. Des travaux d’isolation sont souvent nécessaires pour réduire ces nuisances, surtout dans les constructions datant d’avant la réglementation acoustique de 1970, renforcée en 1996 et imposée systématiquement en 2013.
Des réglementations strictes, mais nécessaires
Les maîtres d’ouvrage doivent désormais fournir une attestation acoustique pour garantir la conformité des nouvelles constructions. Selon l’arrêté du 30 juin 1999, le niveau de bruit généré par les équipements techniques, comme une chaudière individuelle, ne doit pas dépasser 35 dB (A) dans les pièces principales. Les Français restent insatisfaits de la qualité de leur logement, principalement à cause du manque d’isolation acoustique, qui est le deuxième plus fort sujet d’insatisfaction.
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Une diversité de bruits à prendre en compte
Les bruits se propagent par l’air avant de faire vibrer les parois du logement. Voici les différentes sources de bruit à considérer :
- Bruits aériens intérieurs
- Bruits aériens extérieurs
- Bruits d’impact ou de choc
- Bruits des équipements
- Bruits provenant des parties communes
Les vibrations des parois transmettent ces bruits à l’air du logement mitoyen, perturbant ainsi la tranquillité des habitants. Des travaux d’isolation acoustique bien planifiés et exécutés permettent de réduire considérablement ces nuisances et d’améliorer le confort de vie.
Les matériaux inusités à privilégier pour une isolation phonique efficace
Isolation par l’extérieur : une méthode à considérer
L’isolation par l’extérieur, combinée à une rénovation de façade et à la pose d’un isolant thermo-acoustique, améliore l’isolation contre les bruits extérieurs. Cette méthode permet de traiter l’ensemble des parois d’un bâtiment tout en optimisant les performances thermiques et acoustiques. Optez pour des isolants minéraux comme la laine de verre ou la laine de roche, qui offrent une bonne efficacité acoustique.
Doublage sur ossature : une solution performante
Le doublage sur ossature est actuellement la technique la plus courante et performante pour isoler un mur mitoyen. Elle utilise une ossature métallique sur laquelle est fixé un isolant thermo-acoustique fibreux, tel qu’une laine minérale de 45 mm minimum. Un parement en plâtre de type BA13 est ensuite posé, assurant une isolation phonique optimale. Ce système permet de réduire significativement la transmission des bruits intérieurs et extérieurs.
Doublage collé et innovations
Le doublage collé consiste à appliquer directement un doublage acoustique sur le mur support avec des plots de colle. Bien que cette méthode soit moins performante que l’ossature, elle reste une solution rapide et économique. Des innovations comme la peinture anti-bruit, bien que peu efficace seule, peuvent compléter un système d’isolation plus performant pour un effet multiplié.
Les isolants biosourcés : une alternative écologique
Pour ceux qui cherchent des solutions écologiques, les isolants biosourcés tels que la laine de chanvre, la fibre de bois, ou encore le liège expansé, sont à privilégier. Ces matériaux offrent de bonnes performances acoustiques tout en étant respectueux de l’environnement. La ouate de cellulose et la laine de mouton sont aussi des options intéressantes, combinant isolation phonique et thermique.
Conseils pratiques pour une mise en œuvre réussie
Faire appel à un acousticien
Pour garantir une isolation phonique optimale, faites appel à un acousticien. Cet expert diagnostiquera les sources de bruits et proposera des solutions techniques adaptées. Un diagnostic acoustique permet d’identifier les ponts phoniques et de définir les interventions nécessaires.
Choisir des professionnels certifiés
Pour la réalisation des travaux, privilégiez des professionnels qualifiés tels que les plâtriers-plaquistes certifiés QUALIBAT ou RGE. Ces certifications assurent une compétence reconnue et le respect des normes en vigueur. Consultez l’annuaire de professionnels proposé par le CidB pour trouver un expert près de chez vous.
Utiliser des matériaux adaptés
Optez pour des matériaux performants et adaptés à votre situation. Voici quelques matériaux recommandés :
- Laine de verre ou de roche pour une isolation thermique et acoustique efficace.
- Fibre de bois ou chanvre pour une solution écologique.
- Plâtre BA13 pour un doublage sur ossature métallique.
Profiter des aides financières
Des aides financières sont disponibles pour les travaux d’isolation phonique. Consultez les plateformes France Rénov’ et Oscar pour simuler les aides auxquelles vous pouvez prétendre. Les aéroports peuvent aussi bénéficier d’une aide financière à l’insonorisation en raison des nuisances sonores.